La belle saison n'est pas terminée, mais on ne peut être dans le déni complet : elle tire à sa fin. Je passe en revue quelques objectifs que je m'étais donnés pour cette année. Mon bilan est plutôt positif. J'ai principalement utilisé mon vélo au détriment de la voiture. En fait, étonnament, beaucoup plus que je ne l'aurais cru possible au départ. J'ai aussi étendu mon rayon d'action, ajoutant à mes trajets habituels d'autres que j'aurais faits en voiture par le passé. Ma foi, je suis plutôt fière de moi. Sauf pour une chose. Un objectif non-négligeable. Pour ne pas dire le plus important de tous. Et pour cet objectif, c'est un quasi échec. C'est que j'aimerais ralentir. Ou devrais-je dire r-a-l-e-n-t-i-r. Ce pas qu'une mince affaire que de ralentir quand tout autour de nous file à toute allure, les voitures, les autres cyclistes, le temps. Je voulais partir plus tôt le matin, prendre mon temps, et au retour, flâner, trainer, changer de trajets, varier les trajets. Mais c'est un conditionnement si profondément enraciné que j'ai très peu réussi à ce chapître, dans le train train quotidien. Oh, je n'ai pas de peine à être méditative un beau dimanche après-midi, ou un samedi sur une piste cyclable quelque part en rase campagne. Ce n'est pas là qu'il y a un problème. Ce qui mine, c'est le stress lié aux trajets quotidiens en milieu urbain. Et c'est ce rythme là que j'ai peu infléchi. C'est donc un bilan mitigé pour moi.
Et vous, vous arrivez à ralentir ?
Vous avez des trucs pour ne pas suivre le troupeau des gens pressés ?
En terminant, un addendum à une note précédente : pas que je ne sois plus mercantile qu'une autre, mais j'avais entendu dire que si on utilisait son vélo de façon importante (beaucoup de km) pour aller au boulot, ça avait une incidence significative sur la prime d'assurance de son véhicule automobile, puisque du coup, ça diminue les km faits en auto. J'apprends donc ce matin que mes quelques 3000 km de vélo-boulot de cette année réduiront ma prime d'assurance auto d'un beau gros 53$ par an, soit environ 1$ par semaine. Je crois que les assureurs ont du chemin à faire, pas mal de chemin à faire - sans mauvais jeu de mots - avant d'appeler ça un incitatif. Vaut mieux en rire!
Crédit photographique : http://www.flickr.com/photos/sosico/3729900060/ / CC BY-NC-ND 2.0
Et vous, vous arrivez à ralentir ?
Vous avez des trucs pour ne pas suivre le troupeau des gens pressés ?
En terminant, un addendum à une note précédente : pas que je ne sois plus mercantile qu'une autre, mais j'avais entendu dire que si on utilisait son vélo de façon importante (beaucoup de km) pour aller au boulot, ça avait une incidence significative sur la prime d'assurance de son véhicule automobile, puisque du coup, ça diminue les km faits en auto. J'apprends donc ce matin que mes quelques 3000 km de vélo-boulot de cette année réduiront ma prime d'assurance auto d'un beau gros 53$ par an, soit environ 1$ par semaine. Je crois que les assureurs ont du chemin à faire, pas mal de chemin à faire - sans mauvais jeu de mots - avant d'appeler ça un incitatif. Vaut mieux en rire!
Crédit photographique : http://www.flickr.com/photos/sosico/3729900060/ / CC BY-NC-ND 2.0
1 commentaire:
Je viens de lire l'article sur le blog Urbanista. Suzanne, je dois vous le dire que sortir de mon trajet est devenu facile quand je découvre de nouveaux paysages.
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