Françoise Besson et son Classico 09 à Genève
photo : Didier Brosset
« Françoise est venue ce matin faire admirer son beau vélo. Il est vraiment splendide. Elle n'a pas encore le pied très sûr, mais quelle fière allure. »
— Didier Brosset, Genève, Suisse
« Cette fois-ci, je suis sortie des garages et de la cour, je suis allée jusqu'à la Gradelle, il y a deux giratoires devant le cycle et devant les tennis... Ce matin pas de circulation, les gens sont partis en vacances, il faisait beau et, toute branlante et inquiète, j'ai roulé pendant une heure dans l'air frais du matin...
Il faut que je m'entraîne et que j'essaye un peu les freins. Je suis allée le long de la voie ferrée jusqu'à Chêne-Bourg et retour... J'avais mis le cuissard d'Opus... très très confortable, il ne serre pas à la taille, ni aux genoux, il est vraiment souple et n'arrache pas le Q. Il est si doux. Mes genoux étaient si blancs et mes mollets si pâles que j'en avais honte, tant mon vélo est beau.
J'avais de petites ballerines souples aux pieds et un grand t-shirt OGC dont j'ai agrandi le col et coupé les manches aux coudes, un bandana autour du cou pour plus tard, lorsque j'aurai rejoint Jeannie Longo.
Un sac-banane autour des reins avec ma carte d'identité, mes clés, mon portable et des mouchoirs si jamais ça devient triste. Mes lunettes qui foncent et mes derniers verres.... Comme Rimbaud.
Voilà, la Mamma et l'Opus noir... Musique de Barbara. »
— Françoise Besson, Genève, Suisse
Ce témoigniage n'est pas sans rappeler une certaine Madame Berthe, de Berthierville
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