mercredi 22 décembre 2010

Alain Delorme - Totems

À découvrir : Le travail photographique d'Alain Delorme.
La série "Totems" (photomontages) explore le quotidien quelquefois frôlant l'absurde du vélo urbain sous sa forme la plus pragmatique.

Ce n'est pas sans rappeler le travail de Littmann Kulturprojekte au Musée Tinguely, en Suisse.


lundi 20 décembre 2010

Cycles d’art

Une bonne idée cadeau pour ce temps des fêtes : le vélo par les artistes contemporains.

"Édition de Blandine Chavanne, Jean Durry, Bruno Gaudichon. Dès son origine, la bicyclette est adoptée par les artistes comme un sujet possible. Ainsi, ce symbole de liberté et de modernité se retrouve dans les œuvres des grands courants de l'histoire..."

Cycles d’art
Édition Anthèse
Auteur Collectif
ISBN 2-904420-83-5
112 pages
illustrations en noir et en couleur
24 x 24 cm
Année 1996

jeudi 9 décembre 2010

Où en est le vélo urbain ? - Pignon sur roues

Pignon sur roues, est une boutique de vélo qui sait se faire remarquer avec ces vitrines thématiques très créatives de l'avenue Mont-Royal. Nous leur avons posé les mêmes questions qu'aux autres détaillants de la métropole afin d'avoir une vue d'ensemble du vélo urbain.

Q : Selon vous, où en est le vélo urbain?
R : En croissance mais sans explosion.

Q : À quoi ressemble le cycliste urbain?
R : À un passionné qui hésite à investir à cause du vol.

Q : D'un point de vue culturel, à quoi ressemble le cycliste urbain?
R : Scolarisé, conscient de l’environnement et bien informé.

Q : Y a-t-il des catégories de cyclistes urbains?
R : Professionnels, étudiants, c’est assez varié.

Q : Quelles sont les préoccupations premières du cycliste urbain?
R : L’efficacité du transport alternatif.

Q : Quelles sont ses appréhensions face à la pratique du vélo en ville?
R : En haut de la liste, le vol de vélos. Ensuite, la sécurité.

Q : Les médias font souvent référence au nombre de vols de vélos en ville. Selon vous qui vivez sur le terrain, les probabilités sont-elles si élevées?
R : Malheureusement, elles le sont encore d'avantage.

Q : Que conseillez-vous au cycliste afin de bien protéger son vélo?
R : Le verrouiller avec deux types de cadenas différents, un rigide («U») et un flexible (chaîne ou câble).

Q : Il y a des villes mythiques pour le cyclisme urbain, tel qu'Amsterdam, Copenhague, Tucson, Portland. Montréal peut-elle devenir une ville de vélo?
R : On pourra y croire quand le cyclisme sera respecté à part entière, que les cyclistes auront droits égaux avec les automobilistes sur les routes (en respectant les règles cependant).

Q : Le vélo libre-service est-il un atout ou un handicape pour un magasin de vélo?
R : À court terme, il semble un véritable handicap pour les boutiques en centre urbain car il s’accapare la clientèle des cyclistes d’habitude qui ont opté pour cette voie à cause des trop nombreux vols de vélos. À plus long terme, il peut être bénéfique s’il fait bouger plus de gens qui avaient cessé de faire du vélo. Il faudra voir selon l’évolution.

vitrine :

Pignon sur roues
1308 Mont-Royal E., Montreal, H2J 1Y5
514 523-6480

www.pignonsurroues.com
velo@pignonsurroues.com
Carte

lundi 6 décembre 2010

Le contraire du Slow Bike



C'est drôle, mais en voyant cette vidéo, cela me semble bien traduire comment une vitesse excessive et un rythme élevé peut diminuer son champs de vision et son temps de réaction. Tout le contraire du Slow Bike. Le Slow Bike ne veut pas dire de se traîner les pédales, comme pourraient le croire certains, mais de rouler relaxe pour voir venir, rouler relaxe pour VOIR.

lundi 29 novembre 2010

Dans le fond du garage


photo : Alec

Dans le fond du garage
Alec Stephani - Texte paru dans le magazine VéloMag, hiver 2010-2011

— T’es là depuis longtemps? Dit un vélo de ville oublié au fond d’un garage.
— Tu dormais ou quoi? On m’a foutu là comme un vieux rebut dès la première neige.
— Compte-toi chanceux. Moi, il m’a fait rouiller dehors pendant des années avant qu’il trouve ce garage.
— Ça fait combien d’années que tu croupis là? Il ne t’utilise plus?
— Non. Parce qu'il ne me voit plus. Quand j’étais jeune, il me montait dans son appartement, à l’abri des intempéries. J’étais beau et séduisant. Il prenait soin de moi. Il me lavait. Il me huilait. Il me respectait. Mais l’année où elle est entrée dans sa vie, il m’a fait passer l’hiver sur le balcon. Et au printemps, je grinçais de tout bord tout côté.
— Il ne t’a pas huilé?
— Non, monsieur. On est passé de l’huile fine à la grosse graisse. Mais tu sais quand ça commence, on a beau graisser, le mal est fait. Alors plus je « chantais » moins il me prenait. Et un jour, un jeunot comme toi a pris ma place.
— Un jeunot?
— Tu n’es pas le premier vélo urbain « performance » qu’il a eu. Ok, je peux comprendre que de rouler avec moi, même en forme, ça ne vaut pas un système indexé.
— Ne perd pas espoir! Tu sais, j’en vois de plus en plus qui se font rafistoler, ou même carrément restaurer. C’est à la mode.
— Quoi, tu penses que je pourrais être encore à la mode?
— Hum… avec quelques livres de moins…!

dimanche 21 novembre 2010

La table est mise

Partout, on claironne le ‘retour des bicyclettes’. Peu importe les raisons invoquées - qu’il s’agit de sauver la couche d’ozone, les scénario noirs du Peak oil, la courbe démographique et les Babyboomers qui veulent retrouver la forme – le vélo comme pratique récréative et/ou comme mode de transport serait parmi nous pour y rester.

À l’oeil nu, on le voit : les pistes cyclables débordent à un tel point qu’il est parfois plus sécuritaire de rouler hors les pistes. Les Bixis se mutliplient, pas juste à notre échelle montréalaise, mais dans plusieurs grandes villes du monde, et leur prolifération est plus rapide que la supposée pandémie de punaises de lit.

Avec une telle résurgence viennent aussi les effets de mode et les ... diktats. Quand on est néophyte, c’est normal, on cherche conseil. Et on se fait dire ce qui doit être. Pour faire du navetage, ça prend un vélo urbain. Pour la route, un vélo de route. Pour le hors-piste, un vélo de montage ou de cyclocross ou que sais-je. Tel type de guidon. Tel type de pédale, cale, clip, alouette! Cuissard de lycra ou pas. Base layer de mérino, rien de moins.

Ouf.

Si ma saison 2010 m’a bien rentré quelque chose dans la tête, c’est bien de faire fi de pas mal de ces diktats. Comme quoi on finit toujours par faire une Antigone de soi, et aller contre la Cité, en faisant à sa tête dès qu’on prend un tant soi peu d’assurance. Je ne rapporte ici que deux anectodes pour illustrer mon propos.

Un vélociste bien connu dans Montréal est à liquider sa marchandise en vue d’un déménagement prochain. Je passe par là après le travail et je vois qu’il y a dans cette vente exactement ce que je cherchais alors que je suis presque sur mon départ pour un petit voyage de cyclotourisme. Un cuissard de la marque et de la taille que je cherche, du type qui se porte dessous un autre vêtement. J’achète. Vente finale bien entendue. Une fois rendue à la maison, je ne peux pas attendre davantage pour l’essayer. Et voilà que je trouve que c’est un bien bizarre de cuissard, dans le genre extra coussiné de tout bords tout côtés, en amont et en aval. Quelque chose que ce cuissard. Je regarde l’emballage et s’ensuit un grand éclat de rire bien sonore : c’est un cuissard de gars! Je suis bien contente que ce soit une vente finale et que je ne peux pas le retourner puisque ce cuissard là fait disparaître toutes les aspérités de la route sous mon popottin, plus efficacement que la meilleure selle, le meilleur cuissard de fille, les meilleurs pneus. Les cahots de la piste défoncée ? Envolés! Il faut être honnête et dire que je ne le rachèterais pas si c'était à refaire, puisqu’il faut bien admettre que le cuissard masculin n’accommode pas trop bien les courbes féminines plus importantes des hanches et des fesses, mais l’incident m’a encore une fois illustré que tous ces diktats sont parfois bien ridicules...

Deuxième anecdote : je reviens d’un belle virée de 600 km sous des latitudes plus clémentes. Et quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir à la ligne de départ dix neuf cyclistes non pas sur des vélos de route mais avec toutes sortes d’autres vélos. Des vélos urbains (où l’on roule presque en position assise), des hybrides ‘non-performants’ (comme le vélo que j’avais apporté), un vélo de montagne, et même un vélo-pliant! La majorité des cyclistes de ce groupe ne se trouvaient pas dans une position aérodynamique alors que nous avons pourtant roulé à bonne allure avec de méchants vents de face pendant la moitié du voyage. Et ce ne fut pourtant que pur plaisir. Je voyais aussi que bien d’autres comme moi avait considérablement modifié leur vélo. Changer le siège, changer le guidon parfois, patenté ceci ou cela, sac du support arrière installé tête-bêche, positionnement inusité des portes-bouteilles, et j’en passe. La moitié de ces cyclistes avaient fait d’autres voyages de cyclotourisme pareillement équipés. Tout ça n’était nullement de l’improvisation, mais plutôt le fruit d’un patient travail d’amélioration de leur monture.

Au fond, ça n’aurait pas dû me surprendre tant que ça, puisque qu’en matière de vélo-boulot, on voit la même chose. Chaque jour des gens font du navettage équipés de toutes sortes de manières. On rencontre tous les cas de figures : certains équipés pour le Tour de France, et d’autres avec des bicyclettes si déglinguées que ça tient du miracle si elles se rendent à bon port. Vélos de montagne, vélos hybrides aux configurations les plus éclectiques, vélos urbains, vélos pliants, vélos de route, c’est un méli-mélo joyeux où chacun et chacune roulent avec ce qui lui plait, lui convient, convient à son style, à son budget, et le tout faisant un salubre pied de nez à pas mal de ces diktats.

Dans cette offre croissante de montures, d’équipements, de pistes et circuits, de voyages, de services, chaque pitch publicitaire y va de ses préceptes, de sa rhétorique sur ce que devrait être votre pratique du vélo. À chacun de s’approprier ce qui lui convient. Essayez différents vélos, et gardez à l’esprit qu’un vélo - même avec le plus beau design du monde (et dieu sait qu’ils sont magnifiques les vélos qu’on nous proposent!), même avec la plus géniale ergonomie - peut ne pas être parfait acheté tel quel. Peut importe le soin que le fabricant aura pris pour y arriver. À vous de le modifier pour votre pratique du vélo. Il en va de même pour l’attirail vestimentaire. Oui, peut-être que ce jersey en tissu high-tech respirant est super. Ou c’est peut-être le vieux tee-shirt de votre ex qui est l’idéal pour cette ballade matinale.

Profitons donc de ce retour en force du vélo tout en faisant fi des diktats puisque maintenant la table est mise, et de si belle manière!

Crédit photo : Petit déjeuner cycliste © Suzanne Lafontaine.

lundi 8 novembre 2010

Abeille Gélinas - la vraie Bee Bike Girl!

Abeille Gélinas a parcouru la passerelle avec le Nuovella lors du défilé « Highlight sur la semaine de mode de Montréal », mercredi 4 août 2010. Elle est tombée littéralement en amour avec ce vélo et nous lui avons proposé de devenir porte-parole de la marque. Elle a accepté avec bonheur.

Q : Abeille, après avoir rouler ta bosse au Québec et aux États-unis, comme actrice, animatrice et DJ (DJ Bee), qui es-tu aujourd'hui?

R : Je suis une femme qui n'a certainement pas fini de déployer ses ailes, j'ai l'impression que mes passions s'intensifient de plus en plus.. Je suis une artiste qui a le bonheur facile, qui regarde la vie avec des grands yeux d'enfants... Je suis très heureuse de pouvoir vivre d'une de mes grandes passions en ce moment, la musique. Je suis DJ/créatrice d'ambiance et c'est une vie que je me suis créée en fonçant à 100 %.

Q : À Los Angeles, on imagine facilement que le vélo "Beach Cruiser" est roi. As-tu succombé à l'envie de parcourir les longues plages de Venice en vélo?

R : Of course! Une de mes copines qui habitait Venice en avait un et elle me le prêtait souvent lorsque j'avais besoin de m'évader et de prendre le large... Rouler en vélo me ramène à ma jeunesse et me donne un sourire instantané.

Q : Te souviens-tu de ton premier vélo?

R : Venant d'une famille pas mal "Hippie", mes parents faisaient du recyclage de jouets entre les soeurs, j'ai donc hérité d'un beau vélo rouge qui avait déjà pas mal vécu!

Q : Lors du défilé « Highlight sur la semaine de mode de Montréal », qu'est-ce qui t'a fait craquer pour ce vélo?

R : Son look rétro et sa couleur qui le rend si unique et son protège-jupes à l'ancienne qui lui donne un air si chic! Je m'imaginais déjà faire mes emplettes dans mon quartier avec! (Outremont/Mile End)

Q : Maintenant que tu roule sur le Nuovella, comment le décrirais-tu?

R : Il ne faut pas s'en cacher, il est assez "tape-à-l'oeil". Disons qu'on ne roule pas inaperçu avec ce vélo ;) Cela dit, ce n'est pas qu'un "joujou"' car il est très solide, stable et j'adore que ma posture de corps soit droite quand je le conduis. J'aime m'amuser à passer d'une vitesse à l'autre (dépendant de combien de Cupcakes j'ai mangé la veille)...

Q : Le vélo fait-il partie de ta vie?

R : Absolument car c'est mon moyen de transport numéro 1! J'habite dans un quartier assez central, donc n'ayant pas de voiture, la plupart du temps, je roule ou je marche! J'ai personnalisé mon vélo en y ajoutant un petit panier en osier à l'avant pour mes emplettes ainsi qu'un crochet sur le côté pour y mettre ma mallette avec mon ordi.

Q : Crois-tu que le vélo urbain peut changer la façon de vivre la ville?

R : Oui, vraiment. Se déplacer en vélo permet d'avoir un rapport beaucoup plus intime avec sa ville et d'y découvrir des chemins que l'on ne prendrait pas autrement. J'espère que la ville s'adaptera de plus a plus à ce mode de vie en y construisant plus de routes pour la circulation des cyclistes et des stationnements plus nombreux et plus sécuritaires.

photo Abeille Gélinas : Magazine 7 jours
photo Nuovella : Opus

eBike - Solution électrique


eBike Urbanista Solution électrique

Répondant aux demandes croissantes pour des vélos électriques, nous proposons une solution intégrée au style Urbanista. Ainsi, au premier coup d'oeil, on ne remarque pas qu'il s'agit d'un vélo électrique car au lieu d'essayer de dissimuler tant bien que mal la batterie, nous en avons faire un élément de style en l'habillant d'une élégante housse en cuir synthétique, résistant au rayon UV et à la pluie, et agrémentée d'une poche extensible,

Cette solution est disponible sur les vélos Urbanista à dérailleurs. C'est-à-dire : le Zermatt, le Cervin et le Classico, dans leur version pour hommes ou pour femmes.

Profitez dès lors d'une assistance électrique sans-pareille, propulsée par la technologie BionX, un concept d'ici que l'on retrouve sur la plupart des grandes marques européennes.

L'option d'assistance électrique est offert sur les vélos à dérailleur de la gamme Urbanista :

Moteur :
BionX PL350
Puissance : 350 Watts
Couple : 9/35 Nm
Poids : 4.7 kg

Batterie arrière :
BionX 40 cellules en lithium manganèse rechargeable
37V - 6,4A/h - 248W/h

Console :
D’utilisation simple et facile, la console multifonctionnelle à affichage numérique indique la vitesse, l’énergie en réserve dans la batterie et le niveau d’assistance. De plus chaque console est équipée d’un système antivol pour protéger votre vélo.

Housse :
Cuir synthétique résistant au rayons ultraviolets et aux intempéries.
Pochette (volume : 2 litres)

Interface :
Planchette de bois (contreplaqué 7 plis) teint, avec ouvertures pour crochets de sacoches.

lundi 25 octobre 2010

Fin du Monde - Mark Grieve


Bike Arch, Black Rock Desert, NV, Mark Grieve
Markgrieve.com
photo by Steph Goralnick

Il y a un côté "fin du monde" dans cette image fantastique. Mais tout comme l'insecte survivant au cataclysme, le vélo sera toujours là lorsque les combustibles fossiles auront disparu!!!

Mark Grieve n'en est pas à son premier coup d'éclat sculptural. Le vélo est un de ses thèmes de prédilection. En le mettant en scène de façon peu orthodoxe, Mark Grieve nous force à une certaine réflexion sur son état, sa place dans nos sociétés. Il met en exergue le mot "recyclage" en nous faisant bien comprendre que l'étymologie de ce terme comporte bien le mot "cycle". Recycler, c'est donner une seconde vie à un objet ou une matière. Re-cycler? Cycler deux fois? Bicycle? ... Ben oui!

lundi 18 octobre 2010

Paris à vélo, c'est pas rigolo!



Le quotidien d'un cycliste parisien pendant 1 an.
Le materiel utilisé est une camera pour modele reduit, filmé avec un baladeur multimedia Archos.

mercredi 6 octobre 2010

Du caractère viral de la courtoisie

Hier, un merveilleux petit 40 km par 19C, dans la lumière magnifique d'octobre, avec les feuilles aux arbres qui flamboient. La ville, ces jours-là, est délicieuse. Et la ballade idyllique. Mais pas assez pour me faire oublier que ma saison de vélo tire à sa fin puisque je ne suis pas des chanceux et chanceuses qui ont les poumons pour rouler dans le froid hivernal.

Si je repense à cette saison qui s'achève, je suis aux oiseaux. Les occasions de rouler à vélo furent quotidiennes dès notre printemps hâtif. Et mes objectifs avoués de convertir au vélo-boulot quelques personnes de mon entourage : un succès dont je m'enorgueillis. De même pour mes objectifs de rouler sur de plus longues distances : je pars dans quelques jours pour un voyage de cyclotourisme sous des latitudes plus clémentes.

Mais 2010 aura surtout été pour moi l'occasion de pleinement prendre la mesure de notre cohabitation - automobilistes, cyclistes, piétons - puisque lors de ma première sortie en avril j'ai été victime d'un délit de fuite, accrochage qui me fit faire une chute à vélo et une vilaine blessure au dos. Bien que cela aurait pu me coller la peur aux fesses et me dicter un état d'esprit vindicatif, je suis remontée en selle, et j'ai opté pour redoubler de zéle au chapitre de la ... courtoisie.

J'ai été en mesure de constater, tout au fil de la saison, que c'est encore la meilleure stratégie. Oh, ça ne fait pas disparaître de ma route les chauffards et cyclistes délinquants, mais ça me maintient dans un état d'esprit ouvert et détendu, et conséquemment, toutes ces choses m'atteignent moins et ne me gâchent pas le plaisir de rouler en ville. Si on se formalise de tout ce que l'on voit quotidiennement, on ne mettrait plus le nez dehors. Et dehors, c'est là que j'ai envie d'être, par beau temps et temps de pluie.

N'allez pas croire que ça me vient naturellement. C'est un choix éthique qui implique un travail sur soi hardu. Mais j'ai choisi d'en faire le pari. Il faut beaucoup de temps pour changer les mentalités et les comportements. Si la courtoisie ne semble avoir que peu d'impacts dans l'immédiat de son expression sur la route que l'on a tant de difficulté à partager de façon civilisée, je demeure convaincue de son efficacité à long terme. La courtoisie est communicative. Elle est virale!

Combinée aux actions citoyennes qui visent à rappeler à nos décideurs des changements nécessaire au chapitre des lois, de leur respect, des aménagements urbains, etc.; c'est un cocktail explosif que je compte bien reconcocté l'an prochain!

lundi 4 octobre 2010

Petit traité de vélosophie

Didier Tronchet Petit traité de vélosophie
Plon, 2000 (ISBN 2259193145)

Avec cet ouvrage édité en 2000, Didier Tronchet se place en précurseur du mouvement Slow Bike. Bien sûr, le ton de son pamphlet est ouvertement et comiquement de mauvaise foi, mais il fait tout de même réfléchir sur la présence du vélo et de la voiture en milieu urbain.
D'ailleurs même le terme de "milieu urbain" est significatif, car ne voit-on pas de plus en plus de centres-villes devenir de beaux espaces libres, inspirant et respirant pour piétons délestés du stress du volant.

À lire en contexte de l'époque.

« Et si le vélo était avant tout un moyen de déplacement intérieur ? Une formidable occasion de redécouvrir la ville, mais aussi soi-même... A travers une foule d'anecdotes savoureuses, d'envolées théoriques implacables et volontiers cocasses, sans oublier quelques bouffées d'indignation pamphlétaires contre la barbarie automobile, ce Traité de vélosophie démontre, par l'humour, que le vélo est un outil libérateur de la pensée. Sur un ton léger, mais percutant, l'auteur propose une manière inédite de penser la ville de demain, une ville enfin redevenue humaine après s'être vouée au totalitarisme motorisé. Aussi, quand vous verrez passer un cycliste, ne vous fiez pas à son allure inoffensive. A sa façon il est en train de changer le monde...»

Inspiré du mouvement Slow Food, le Slow Bike est à l'état embryonnaire. Juste l'idée d'un tel mouvement fait réfléchir sur notre mode vie. Au Danemark, l'efficacité passe avant la performance, contrairement au reste de l'occident. On est si performant qu'on fini par s'oublier.

« Quand je vois un cycliste avec son casque, des gants, des vêtements aérodynamiques, je me dis toujours qu'il est habillé pour faire une connerie dangereuse. L'adepte du Slow Bike ne se change pas pour se déplacer en vélo, en allant travailler ou faire ses courses. Il circule à une vitesse qui permet de mesurer chaque coup de pédale tout en ayant assez de marge de manoeuvre pour éviter las danger. Circuler lentement permet de rester en contact avec son environnement. Pensez à tous ces petits détails de la vie urbaine que vous pouvez manquer en allant trop vite, allant jusqu'à oublier d'acheter la pinte de lait prévue avant de partir.
Les gens sont beaux, arrêtez de les dépasser, vous risquer de rater une occasion au feu rouge.
»

dimanche 3 octobre 2010

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle


photo : Alec

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Alec Stephani - Texte paru dans le magazine VéloMag, automne 2010

— Es-tu malade? On n'est pas mortes, et il n’y a pas de quoi nous ramasser à la pelle. On laisse ça pour la neige!
— C’est pas ce qu’il voulait dire. C’est rien qu’une chanson.
— Non, mais ça m’insulte! Déjà qu’on nous roule allègrement dessus!
— Ah! Moi, j’aime assez. Surtout les pneus à crampons des vélos de montagne. C’est comme un shiatsu !
— Tu te fais shiatsu toi?
— Laisse faire! Esprit tordu!
— Non, non! C’était ma branche qui était tordue! Mais blague à part, des pneus de vélo de montagne en ville… C’est un non-sens! Non, moi je préfère les pneus de vélos de route, bien gonflés, c’est plus raffiné et je les fais mieux glisser, surtout si je m’installe sur une belle peinture blanche!
— Quoi? T’es sadique! Ils roulent où ils peuvent ces pauvres cyclistes d’automne.
— Comme nous! On tombe où on peut, ou presque. J’avoue que j’aime bien mieux être sur une piste cyclable que sur la route. Hier je me suis fait coller sur un pneu de vélo hybride. J’ai bien aimé la balade. Mais à chaque tour, je me prenais le hauban. Ça a dû agacer la madame. Elle a pris le soin de s’arrêter pour me décoller de là.
— Tu vois, tu aimes bien les vélos!
— Mouais, c’est mieux que de se faire balader par un pneu de camion. Mai toi, je te regarde, t’as pas bonne mine.
— J’avoue. J’ai eu le « plaisir » d’expérimenter un pneu de vélo à clous…
— Ha! Ha! Après le shiatsu, c’est l’acupuncture!!

mardi 28 septembre 2010

Novateur et réjouissant ! (bis)

Depuis le 22 septembre, du lundi au vendredi, entre 6h-9h et 16h-18h, aux minutes 15 et 45 de chaque heure, CIBL 101,5 Radio Montréal propose sur ses ondes, et en flot continu sur www.cibl1015.com - quelque chose de novateur et unique au Québec, soit
"(...) la diffusion de ‘’bulletins de déplacements urbains’’. Ces bulletins de circulation ‘’non-automobile’’ auront comme mission la sensibilisation et la valorisation des alternatives au transport automobile sur l’Île de Montréal, en plus d’informer les auditeurs de la situation en temps réel des transports collectifs. "
Le pendant du bulletin de circulation automobile avec lequel nous sommes familiers, mais qui, avouons-le ne nous aide pas trop pour le vélo-boulot et autre cocktail de transports alternatifs.

Pour leur communiquer de l'info en temps réel sur l'état des services ou pour les aiguiller sur les transports alternatifs (vélo-marche-bus-train-métro), contactez-les à deplacements@cibl1015.com ou sur leur cellulaire (514) 817-2425, ou à CIBL - (514) 817-CIBL.

Je salue cette initiative de CIBL et leur souhaite bon succès! N'oubliez pas que vous pouvez syntoniser cette radio également via internet. Ou à vélo, si vous avez un Huffy!

Crédit photo : Merci à Dominic Ratthé pour l'image "Vélo+Écouter" - créée pour une note dans son excellent blog Rouler à vélo. / Vélo avec radio - Huffy Radio Bike, circa 1954.

mercredi 22 septembre 2010

Cyclisk - L'obélisque du vélo


Mark D. Grieve & Ilana Spector, "Cyclisk"
Pièces de vélo recyclé, acier et béton


À la demande de la ville de Santa Rosa en Californie (USA), les artistes Mark Grieve et Ilana Spector ont créé une oeuvre pour le moins remarquée et remarquable : un obélisque de trente mètres de haut fait de vélos recyclés et de béton. Cela n'est pas sans rappeler les oeuvres du sculpteur français César, dont on doit, entre autre, le prix du même nom, de l'académie française du cinéma.

"Lorsque nous avons examiné les lieux, il semblait que quelque chose de grand était nécessaire sur ce petit bout de terre à la forme étrange, à Santa Rosa. Cela m'a fait penser à un Circus Maximus de la Rome antique . Nous voulons ajouter à Santa Rosa un repère visuel à la fin de l'avenue qui aurait assez de présence pour concurrencer visuellement le milieu environnant. "
- Mark Grieve

"La collecte de pièces inutilisables et de débris de vélo par un organisme à but non lucratif communautaire s'est révélée être un projet gagnant-gagnant ; Bike Community DIY est ravie que les pièces inutilisables ne soit pas allée à la poubelle et la ville est très enthousiaste à l'idée que la sculpture puisse solidifier l'image de Santa Rosa comme ville de vélos. "
- Ilana Spector

Lire plus à ce propos


Merci à Philippe Généreux, technicien en architecture, de nous avoir envoyé ce sujet.

lundi 20 septembre 2010

Où en est le vélo urbain ? - Denise Belzil

Denise Belzil est une mécanicienne de vélo reconnue et respectée dans le milieu cycliste. Elle a fondé et dirige l'école de mécanique cycliste Techno Cycle, une école qui s'adresse aux particuliers, aux entreprises, et aux équipes de course. Denise a fait ses armes de mécanicienne en France, aux États-Unis, en Asie et au Québec. Son curriculum vitae est plutôt impressionnant. Elle tient aussi une chronique sur le site du magazine l'Actualité : Le blog vélo.
Nous lui avons posé les mêmes questions qu'aux détaillants de la métropole afin d'avoir une vue d'ensemble du vélo urbain.
Elle a apprécié nos questions au point de publier sur son propre blogue cette même entrevue.

Les fabricants de vélo offrent-ils suffisamment de choix dans cette catégorie ?

La question serait plutôt : « Les boutiques spécialisées offrent-elles suffisamment de choix dans cette catégorie ? » Je remarque que, dans les boutiques, on s'intéresse davantage à la performance des cyclistes-randonneurs - donc à la légèreté et à la technicité du vélo - qu'aux déplacements des cyclistes urbains. Si le vélo de ville n'est pas offert en boutique et si le consommateur ne sait pas que ce produit existe, comment pourrait-il le demander ?
Je constate aussi que le cycliste urbain de base a surtout peur de se faire voler son vélo, alors il a tendance à acheter le premier engin venu...

Quelles sont les préoccupations premières du cycliste urbain ?

1- Ne pas se faire voler son vélo.
2- Trouver un endroit pour le stationner.
3- S'organiser pour pouvoir se rendre au travail en vélo (stationnement, douche, linge propre, etc.).
4- Survivre au trafic et trouver des parcours moins passants.
5- Éviter les crevaisons ou les problèmes mécaniques.

Quelles sont les appréhensions en ce qui concerne la pratique du vélo de ville ?

Les inquiétudes des cyclistes urbains portent essentiellement sur le partage de la route avec les automobilistes et l'organisation nécessaire pour se rendre au travail en vélo. Mais pour ceux qui utilisent leur bicyclette à l'année longue, l'éclairage des pistes cyclables, en particulier l'hiver où les journées sont courtes, est un vrai problème. Enfin, mentionnons la fermeture aux vélos, dès l'automne, des ponts de la Rive-Sud : cela écourte drastiquement la saison...

Les médias font souvent référence au nombre important de vols de vélos en ville. Selon vous, qui vivez cette réalité, les probabilités sont-elles si élevées ?

Le vol de vélo est omniprésent, mais les clients qui participent à nos cours nous racontent toujours la même histoire : « J'ai laissé mon vélo non verrouillé deux minutes, juste le temps d'entrer chez le dépanneur ou dans la maison. » Les gens sont surpris de la vitesse à laquelle leur vélo a disparu. Autre constat : les voleurs ont une nette prédilection pour les vélos barrés avec un câble de 6 mm, dont on vient à bout avec une simple pince !

Le vélo en libre-service est-il un atout ou un handicap pour un magasin de vélo ?

Les vélos BIXI servent surtout aux déplacements urbains courts. On n'a pas à se soucier d'avoir un cadenas, et les stationnements - même s'ils sont souvent complets - sont prévus. Quant à l'entretien, c'est quelqu'un d'autre qui s'en occupe !

Maintenant, est-ce un avantage ou un inconvénient pour les boutiques ? En ce qui me concerne, je vois ça comme une location d'équipements sportifs : on prend ce qu'on nous offre et, par la suite, si l'envie est là, on peut toujours faire l'achat d'un produit plus adapté à nos besoins. C'est ce qui se passe avec le BIXI : comme il est là, on est incités à effectuer plus de déplacements urbains à vélo et, une fois que l'habitude est prise, on peut penser à s'acheter notre propre vélo. À mon sens, le BIXI ne cause pas de tort aux boutiques : l'entretien des vélos de l'important bassin de population de l'île de Montréal garde les mécaniciens plus qu'occupés !

photo : VéloQuébec

TECHNO CYCLE
Local 148, 4710 Saint-Ambroise
Montréal (Québec) H4C 2C7
Tél : (514) 846-1486
www.technocycle.ca
Courriel : info@technocycle.ca

mercredi 15 septembre 2010

Nouveau catalogue Opus 2011


Catalogue Opus Urbanista 2011 (PDF)
(extrait du catalogue Opus 2011)

Cette année, quelques nouveautés dans la gamme Urbanista et urbaine, avec entre autres les Ivan et Ivanna. Ces vélos d'inspiration très européenne arborent une plateforme avant, faite de bois teint et de tubulures d'aluminium. Ces plateformes ne sont ni trop grosses, pour ne pas alourdir la direction, ni trop petites pour vous permettre d'emporter cartable, ordinateur et/ou attaché-case. Les tubes de direction sont extrêmement relevé pour offrir une position de conduite des plus confortables. Dans le cas du Ivan, le défi était de créer un vélo d'homme au tube horizontal le plus bas possible sans pour autant avoir l'air d'un vélo féminin. Ainsi les enjambées seront facilitées. Du coup, la version féminine de ce concept tombait sous le sens : l'Ivanna.

Le Cervin s'est habillé de rouge, à l'image du petit train à crémaillère qui grimpe de Zermatt au Gornergrat, l'immense glacier qui fait face au Cervin.
Également le Cervin pour femme s'est lustré d'un vernis brillant. C'est aussi le cas des Classico pour homme et pour femme, ainsi que du Zermatt pour homme qui brillent maintenant de tout leur éclat!

Une nouvelle catégorie : les vélos à pignon fixe. À force de nous le faire demander, nous proposons deux concepts : le Oldie à l'allure "vintage" et le FX, plus contemporain.

À voir aussi l'ensemble de la gamme Opus 2011 qui compte des vélos de route, de tourisme, de compétition, mais aussi des vélos de montagne et des vélos d'enfants!!


Zermatt 2011, homme et femme, 24 vitesses, freins à disques

Cervin 2011, homme et femme, 24 vitesses

Classico 2011, homme et femme, 7 vitesses

Lugano 2011, 7 vitesses internes Nuovella 2011, 7 vitesses internes

Ivan 2011, 7 vitesses internes Ivanna 2011, 7 vitesses internes

Jura 2011, 7 vitesses internes
freins à disque avant et frein tambour arrière


FIXIE

FX
2011,pignon fixe Oldie
2011, pignon fixe

lundi 13 septembre 2010

Expocycle 2010



En fin de semaine, et jusqu'à mardi, se déroulait le salon Expocycle , à la Place Bonaventure, à Montréal.

Ce salon regroupe les professionnels, les grandes marques de vélos, ainsi que de pièces et d'accessoires que l'on peut retrouver au Canada. Les vélos Opus y participent depuis ses débuts en 2001.

Les visiteurs ont étés nombreux à découvrir en primeur toute la nouvelle ligne Opus 2011.

Cette année, le kiosque Opus, entièrement revu par les soins de Sylvain Bossée (marketing Opus/OGC), comptait prés de 80 modèles. Quand on pense qu'à la première année de salon, Opus présentait en tout et pour tout 5 modèles de route...

Que ce soit en vélos de compétitions de route tout en carbone ou de contre-la-montre ultra fuselé, de cyclosport également en carbone, de cyclocross en aluminium, de tourisme en cromoly, mais aussi, pour la montagne, de "All-mountain" "Freeride", "Cross-coutrny", Dirt Jump, les visiteur avaient l'embarra du choix. Nous avons également présenté la ligne de vélos d'enfants et vélos urbains.

Pour ce qui est des nouveautés en vélos Urbains, notons que la ligne Urbanista s'est agrandie avec l'arrivée des tout nouveaux Ivan et Ivanna, vélos au concept très européens au porte-bagage avant fait d'une plateforme de bois teint et d'un cintrage de tubes d'aluminium.

Deux vélos à pigions fixes ont fait aussi leur entrée dans la gamme Opus : le Oldie et le FX.

Également, une option d'assistance électrique est maintenant disponible pour les Zermatt, Cervin et Classico.
Cette solution consiste en une intégration esthétique dans le pur style de la gamme Urbanista en habillant la batterie d'une élégante housse en cuire synthétique, résistante aux intempéries et aux rayons ultra-violets, agrémenté d'une pochette extensible. C'était ainsi la meilleure façon de respecter la ligne et le style des vélos Urbanista.
Cette option d'assistance électrique est propulsée par le désormais réputé moteur BionX, un concept québécois.

mardi 7 septembre 2010

Eurobike 2010 - suite 3


Un clin d'oeil au peintre Mondrian...

Les hybrides

Après avoir vu le salon Eurobike de Friedrichshafen, on peut dire que le vélo urbain se porte bien. Le vélo hybride tout équipé semble avoir pris une place plus importante encore. Ce type de vélo urbain est devenu un véritable véhicule utilitaire. Et comme tous véhicule utilitaire, il n’est pas toujours d’un esthétisme raffiné. Mais certaines marques font de très beaux efforts de style et proposent des vélos hybrides très réussis. Ainsi, le cycliste de ville peut s’attendre à avoir porte-bagages, par-boues et système d’éclairage complet sur l’ensemble des modèles disponibles. Bien que les couleurs largement dominantes soient le noir et le gris, on peut tout de même trouver quelques couleurs plus ensoleillées.

Les rétros

Mais pour avoir quelque chose de plus gai et ludique, il faut se tourner vers les vélos « classiques » . Dans cette catégorie, on peut observer deux mouvements : les « rétros » ou « réplicas » qui reproduisent fidèlement les vélos anciens en utilisant l’acier en majorité et foule de petits détails emprunté à une époque ancienne ayant fait ses preuves, ce qui fait de ces vélos des machines très attachantes, véhiculant une certaine nostalgie, et les « néo-classiques », qui réinterprètent les concepts anciens avec les matériaux et technologie d’aujourd’hui.

Les vélos cargos

Autre fait à noter, même si les sites et blogues hollandais et danois montrent souvent des vélos cargos à larges bacs avants, ils n’étaient pas légion au salon. De même pour les vélos cargos aux arrières allongés que l’on voit plus aux Etats-Unis.

Les Fixies

Les Fixies qui au premier coup d’œil semblaient avoir un peu disparut, se sont révélés bien présents au second jour de visite, alors que l’œil s’ajuste et s’affût au foisonnement de modèles et de types de vélos.
Nous avons même vu un fixie à trois vitesses… fixes. Concept intéressant allant pourtant à l’encontre même de la philosophie du fixie ou la simplicité et l’épuration du design sont la clé.

Les vélos électriques

Les solutions électriques se multiplient. À voir l’élargissement de la section d’essai des vélos électriques, au nombre de maques se spécialisant dans ce domaine ou aux grandes marques proposant leur propre solution, on peut dire que la tendance grossit. Et les systèmes s’améliorent grandement!

Les sacs et sacoches

Là où le design se débride beaucoup plus au niveau des couleurs, des motifs et des matériaux, c’est au niveau des accessoires et spécialement des sacs et sacoches. Fait à noter, la plupart des compagnies qui créent de tels objets son Hollandaises. Il faut dire qu’en termes de cyclisme urbain, ils ont une expérience sans conteste possible.

Le recyclage est toujours très en vogue et plus encore cette année. Que ce soit des sacs et sacoches fait de bâches de camion, bâches de bateau ou affiches géantes imprimées sur toile ultra résistantes recyclées, ou que ce soit l’utilisation de fibres naturelles ou des tissu imprégnés de caoutchouc, ce secteur de l’industrie cycliste rivalise de créativités et d’originalité.

Les casques

Les casques urbains ont aussi pris un élan créatif en arborant des motifs et des couleurs vibrantes et joyeuses. Ils se démarquent en termes de formes des casques que l’on voit habituellement, particulièrement sur la route. Pour tout ceux qui n’avait pas envie d’enfiler un casque, sous prétexte que cela ne correspondait pas à leur style ou celui du vélo, ils ont maintenant un choix vaste et de bon goût.

Il y a aussi les solutions camouflant le casque utilitaire sous un chapeau ou une casquette parfaitement adapté. Les compagnies exploitant ces concepts d’habillages se multiplient. Y’a-t-il une véritable tendance?

Les matériaux urbains

En termes de matériaux, l’aluminium à prit une place importante, même si l’acier reste la référence pour beaucoup de cyclistes. Le cuir, ou simili-cuire, est toujours là et bien utilisé, que ce soit en selle ou en poignées, mais aussi en sac de selle, sac de guidon ou de sacoches. Le bois aussi fait sa place dans quelques accessoires, tels que les plateforme et porte-bagages.

Les vélos complètement en bois ou en bambou sont toujours présents à chaque salon, mais reste de l’ordre de l’exotisme, ainsi que les sempiternelles ré-inventions du vélo ou de la transmission.

La route et la montagne

Pour ce qui et du vélo de route, à part les Italiens qui exploitent encore des couleurs très vibrantes, dynamiques et aux graphiques complexes, la tendance est plus à l’homogénéité des couleurs et à la simplification des styles. Les impressionnants vélos de contre-la-montre ont fait leur effet. Certaines compagnies rivalisent de développements technologiques dans ce domaine en offrant de véritable formule 1.

Les vélos de montagnes, quant à eux, exploitent des systèmes de suspension très variés, même si le concept de pivots virtuel reste très en vogue. On pouvait observer d’impressionnants concepts de suspension arrière à géométries variables sur des robustes vélos de descente, ou de remarquable intégration d’amortisseur, directement placé dans le triangle principal pour certains vélo de Cross-Country.
Dans ce secteur de vélo de montagne, les motifs, graphiques et couleurs se sont également homogénéisés et largement simplifiés.

Dans ces deux catégories, le carbone a pris une place prépondérante. Les « machines » de courses sont de plus en plus impressionnantes de légèreté et de technologie. L’effort est mis dans le détail de conception.
Les formes, tant qu’à elles, grâce au carbone dans certains cas et aux tubes d’aluminium hydro-formés dans d’autres, sont de plus en plus complexes et intéressantes. C’est une des raisons pour laquelle, les graphiques se sont simplifié, épousant et mettant en valeur ces nouvelles formes. Le style et l’habillage même des composants font que ces machines accroche l’œil.

Les vêtements

Il en va de même pour l’habillage du cycliste. Que ce soient des casques, des maillots, des cuissards et des chaussures, on est à même de se transformer en véritable coureur de haut niveau, se vêtant des meilleures technologies de tissus. Il est à souligner que le secteur des vêtements avait déjà pris la tangente de la simplification graphique depuis deux ou trois ans. Les styles des vélos et des cyclistes se rejoignent maintenant à merveille.